Certains, dans son entourage, reconnaissent que cette affaire a mis le chef de l'Etat «en colère» et notent que ce dysfonctionnement ne relevait pas seulement du ministère de la Défense, mais aussi de Matignon, étant donné son caractère interministériel. Répercussions sur l'emploi en FranceJacques Chirac a tenté de sortir par le haut de ce fiasco, en réclamant que soit élaboré un programme international pour faire face au problème des navires en fin de vie. «La mer n'est pas une poubelle», a-t-il déclaré, samedi à Bangkok.Quant à l'affaire de l'OPA hostile de Mittal Steel sur Arcelor, le président «n'imagine pas» qu'elle puisse gêner ses entretiens d'aujourd'hui avec les dirigeants indiens. Mais il juge légitime que les autorités françaises veuillent en savoir plus sur le projet industriel de Lakshmi Mittal, l'homme d'affaires d'origine indienne, et sur ses répercussions sur l'emploi en France.Jacques Chirac a aussi dû réaffirmer la position de la France sur le nucléaire iranien, alors que de récentes déclarations du ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, avaient semé le doute. La France soutient pleinement l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de faire respecter la non-prolifération nucléaire. fausse lunettes de vue ray ban
«Cette position n'est susceptible d'aucune modification», a-t-il prévenu.L'ACCUEIL a été royal. A Bangkok, Jacques Chirac a été reçu avec tous les égards par le roi Bhumibol Adulyadej. A 78 ans, le doyen mondial des têtes couronnées célèbre en 2006 ses soixante années de règne sous le nom de Rama IX. Le souverain, immensément respecté dans son pays et qui se déplace rarement, était hier au pied de l'avion présidentiel. Avec son hôte, il a traversé en limousine couleur crème une capitale pavoisée de tricolore et ornée de portraits géants de Jacques et Bernadette Chirac. Toujours à ses côtés, il a pris place sous un pavillon tout en dorures, le palais du gouverneur, où le président français a reçu les clefs de la ville. fausse lunettes de vue ray ban soldes Agenouillés le long du tapis rouge, des enfants en costume traditionnel répandaient des pétales de fleurs sous les pas du visiteur. Apparemment en pleine forme après 14 heures d'avion, le chef de l'Etat a largement improvisé son discours pour vanter avec enthousiasme «une des plus belles villes du monde» où, a-t-il souligné, quelque 130 000 touristes français se rendent chaque année. Hier soir, un dîner d'Etat était donné en son honneur au palais royal par Bhumibol et la reine Sirikit.Sans doute fallait-il ce faste pour commencer à rattraper le temps perdu. Car si les deux pays se connaissent depuis longtemps, leurs relations n'ont pas toujours été à la hauteur. Jacques Chirac a rappelé la venue des ambassadeurs de Siam qui «avaient tant impressionné le roi Louis XIV et la cour de Versailles». Mais il aura fallu attendre 350 ans pour que soit organisée cette première visite d'Etat d'un président français. fausse lunettes de vue ray ban pas cher
«Pour la première fois, il n'y a plus de contentieux entre nous et une vraie volonté de part et d'autre de développer les liens», dit-on de source diplomatique. Pousser la concertationAvec la Thaïlande, qui reste très suiviste par rapport aux Etats-Unis, Paris veut pousser la concertation et lancer des projets de coopération, en Asie du Sud-Est mais aussi en Afrique (notamment à Madagascar). Autre initiative à concrétiser, un visa touristique qui, à partir de la Thaïlande, permettrait aux visiteurs de rayonner dans la région.La signature de gros contrats n'est pas prévue durant la visite. Au cours des prochains mois, leur liste donnera la température du climat franco-thaïlandais. «Il va falloir capitaliser sur ce potentiel politique pour obtenir des résultats économiques», résume Christine Lagarde, le ministre délégué au Commerce extérieur qui accompagne Jacques Chirac avec quatre autres membres du gouvernement et une trentaine de patrons de grandes entreprises (Total, Alstom, Dassault Aviation, Carrefour..

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